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Colonel de Vallois (1893 - 1964).
« André de Vallois a sa place dans la galerie des gloires de Mauzé »
André de VALLOIS est né à Poitiers le 25 janvier 1893, 3ème garçon d’une famille de 5 enfants. Il fit des études chez les jésuites au Mans (Sarthe) et il envisageait une carrière dans la marine marchande, lorsque la grande guerre éclata. Incorporé comme 2ème classe le 12 août 1914 au 125 RI, il allait effectuer une guerre des plus brillantes, comme en témoignent ses états de service, ses décorations et ses citations à l’ordre de l’armée. Il est lieutenant en 1918, titulaire de la croix de guerre 1914-1918 avec étoiles et palmes, 6 fois cité. Il a également été blessé à la gorge par un éclat d’obus le 1er octobre 1917. Après la guerre, il est affecté à l’armée du Levant (415ème RI, légion arménienne) et il combattra en Syrie. Il est fait chevalier de la Légion d’Honneur, le 16 juin 1920 (à 27 ans) et il sera à nouveau cité. Rapatrié en décembre 1921, il recevra différentes formations avant d’être promu capitaine en juin 1925 à 32 ans et affecté au Maroc au 64ème régiment de tirailleurs marocains. En septembre 1927, il est affecté à l’école militaire d’infanterie de Saint Maixent. Le 11 juillet 1928, il épouse Marie Lessoré de Sainte Foy qui est la nièce de Madame Michelin née Godet de la Riboulerie, qui a acquis, puis reconstruit en partie le château de Mauzé en 1877-1878. Trois filles naitront de leur union, dont Thérèse qui épousera le colonel Jean Branger et qui habite Mauzé avec ses enfants et petits enfants. André de Vallois est nommé instructeur de géographie le 20 juillet 1930. En 1936 il est major de garnison à Dijon et il sera promu chef de bataillon le 20 juin 1937. Il est officier de la Légion d’Honneur par décret du 13 décembre 1938. Au début de la seconde guerre mondiale, il commande un bataillon et toute sa famille est à ce moment réfugiée à Mauzé. Il est fait prisonnier près de Lille le 29 mai 1940, après avoir vaillamment combattu comme en témoignent sa croix de guerre 1939-1940 avec étoiles et 2 nouvelles citations. Détenu au nord de la Pologne, il apprend la mort de son épouse le 24 décembre 1940. Il est rapatrié sanitaire en septembre 1942. Il prend enfin sa retraite en 1946, après avoir fait partie des troupes d’occupation en Allemagne avec le grade de colonel. Il a été promu en 1961 Commandeur de la Légion d’Honneur. Installé à Mauzé en 1948, le Colonel de Vallois s’attachera à restaurer le château très endommagé après les vicissitudes de l’occupation. Il s’investira beaucoup à Mauzé en collaborant en particulier avec le maire de l’époque, Monsieur Giraud, et en travaillant au projet d’une maison de retraite qui lui tenait beaucoup à coeur. Il a fait avancer ce projet, mais il n’en verra malheureusement pas l’aboutissement. Parmi ses nombreuses activités, il a participé avec quelques autres (le docteur Bossuet, M. Germond, M. Mondon…) à la création de la Société Mauzéenne d’Histoire Locale. Il a fait également la promotion d’activités sportives : football, concours hippique… André de Vallois est décédé à Niort le 28 avril 1964 Ce rapide tour d’horizon nous a permis simplement de souligner à quel point André de Vallois a sa place dans la galerie des gloires de Mauzé. |
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Colonel de Vallois |
Jean Claude Chauray (1934 - 1996).
« Le peintre des président »
Né à Rochefort le 14 avril 1934, celui que les critiques surnomment " le peintre des présidents " passe son enfance et son adolescence à Mauzé, avant de fréquenter les plus grandes galeries d’art du monde entier. Son art explose comme un hymne silencieux où se mêlent la subtilité de la lumière des fruits avec le reflet des carafes, des étains et des faïences ainsi que les ombres des soieries. Jean-Claude Chauray, peintre de la lumière, de la nature et de la vie, repose désormais depuis juillet 1996 dans le cimetière de Mauzé. |
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Jean Claude Chauray |
Claude Durand (1801 - 1895).
« Il revint à Mauzé en 1856 où il écrivit plusieurs poèmes et chants populaires »
Fils d’un scieur de long venu chercher fortune à Mauzé, Claude Durand apprend la tonnellerie, le travail des chais, la distillation. Sous la révolution de 1848, Mauzé est surnommée " la ville rouge " et devant une telle agitation politique, le Commissaire du Gouvernement dissout la municipalité dont Claude Durand était le maire du 1er mars 1848 au … 10 avril de la même année ! Inquiété en décembre 1851, car cette chanson subversive a franchi les limites de l’Aunis, il s’exile à Jersey, devenant le compagnon d’un autre proscrit célèbre : Victor Hugo. Il revint à Mauzé en 1856 où il écrivit plusieurs poèmes et chants populaires malgré une surveillance discrète mais attentive. |
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Claude Durand |
Maître Pierre, Jean De Dieu Besson (1855 - 1960).
« Respectueux de ses concitoyens et d’une grande tolérance »
Né à Mauzé le 20 février 1855, personnage brillant et éclectique, bachelier ès lettres et ès sciences, licencié en droit, avocat honoraire au barreau des Deux-Sèvres, bâtonnier… rien ne lui semble étranger : questions religieuses, lettres, sciences, stratégie, philosophie, urbanisme, musique, théâtre… il discutait même de trigonométrie avec ses petits-enfants ! Toute sa vie est vouée aux oeuvres charitables. L’ année de son centenaire, il tient une conférence d’une heure et demie sans une note, évoquant ses souvenirs sur Mauzé. D’une bonne santé grâce à une vie exemplaire, il allait encore à la messe à pied à 96 ans… Respectueux de ses concitoyens et d’une grande tolérance, il ne cherchait à leur communiquer sa foi que par l’exemple de sa propre vie. Personnage hors du commun, il nous a légué un précieux recueil de souvenirs intitulé " Au fil de mes cent ans ". |
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Maître Pierre, Jean De Dieu Besson |
Contre Amiral Savary (1743 - 1808).
« Il passa les dernières années de sa vie à Mauzé »
Né en 1743 à Salles (17), orphelin à 4 ans, il est élevé par un oncle. |
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Contre Amiral Savary |